GRAVEL BIKE

Outil de séduction pour cyclistes [fortunés] empreints de liberté

Au fait jamy, c’est quoi un Gravel Bike ?

L’expression Gravel Bike désigne à la fois une pratique cycliste mais aussi un type de vélo aux caractéristiques bien spécifiques.

L’origine du Gravel (gravier en français) vient des USA au début des années 2000, où des pratiquants de vélo route ont chercher à adapter leur monture aux nombreux chemins non carrossables présent dans le pays.

Cette adaptation du vélo route s’est faite pour pouvoir rouler de longues distances, sur des sentiers en terre ou couverts de gravier, dans un confort maximum, sans crever ou risquer de casser le vélo, tout en conservant des sensations de sportivité.

Pour cela, ils ont commencé par augmenter la taille de section des pneus (entre 35 et 42 mm) et modifié significativement la position de conduite pour quelque chose de moins typé course. Le gravel bike était né.

Vélo polyvalent par excellence, le gravel bike qu’on croise aussi bien sur route qu’en sous bois est souvent assimilé à tord au cyclo cross dont il reprend la silhouette générale, à savoir le cintre typé route, les freins à disque capable d’assurer quelque soient les conditions et les pneus tout chemin de 30mm ou plus adaptés aussi bien dans le gras que sur pistes caillouteuse.

Quand on y regarde de prêt, si la géométrie du cadre de gravel bike semble identique à celle d’un vélo de course ou de cyclo cross, en vérité elle est différent à bien des égards.

Derrière la dénomination Gravel bike on trouve, avec l’explosion de l’offre commerciale de ces dernières années, des vélos dont les géométries varient considérablement, on peut toutefois observer un certain nombre de dénominateurs communs caractéristiques du vélo gravel.

Spécificités

Le cadre du gravel bike est généralement plus allongé vers l’avant qu’un vélo route (± 1cm).

Cela pour éviter que le pied n’entre en contact avec la roue avant dans les virages techniques.

La potence à l’inverse est souvent plus courte, ce qui rend le vélo encore plus maniable.

La douille de direction est plus haute afin de redresser le pilote et lui permettre d’adopter une conduite plus confortable sur les sorties longues.

Le guidon est plus évasé en bas, notamment pour pouvoir y caser des éléments de bikepacking et avoir une meilleur maitrise à haute vitesse sur terrain accident. A noter également le peu de différence de hauteur entre le haut et le bas du cintre, ce qui permet de passer de la position mains sur les cocottes, bas du guidon, plus facilement et plus confortablement.

Le slopping du cadre est aussi plus important que sur un vélo route (le sloping signifie que le tube horizontal du vélo est incliné vers l’arrière, il est donc fixé plus bas sur le tube de selle que sur le tube de direction).

La fourche est toujours plus large que sur un vélo de route, pour permettre d’accueillir des pneus de section plus importantes sans qu’ils ne frottent les fourreaux.

Les bases arrières (tiges inférieures du triangle arrière) sont également plus longues pour mieux absorber les vibrations.

Le pédalier est placé plus bas

L’angle de direction est plus ouvert afin de maintenir un bon contrôle du vélo et une vitesse élevée sur les terrains plus accidentés.

Issu tout droit du VTT, le système de freinage employé est à disques, mécanique, semi hydraulique ou full hydraulique.

Question braquet on voit aussi de tout, même si le mono plateau semble remporter la course des meilleures solutions pour gagner du poids, avoir des braquets conséquents et optimiser la durée de vie de la transmission.

Entre 9kg pour les modèles légers et 12kg pour les modèles plus lourds en sachant que la moyenne se situe au alentour des 11 kilos.

Il existe deux standards : les roues en 650b, équivalent du 27,5 pouces en VTT et les roues en 700c. Les premières offrent davantage de confort sur les terrains accidentés grâce à une largeur et un volume de pneu plus importants. Les rayons plus courts et le cerclage rapproché garantissent quant à eux une plus grande robustesse. Ces jantes permettent généralement de monter des pneus allant jusqu’à 50, voire 55 mm de section (équivalent à 27,5’’x2,10’’).

À l’inverse, les roues de 700c sont plus roulantes et nerveuses et donc à privilégier pour les parcours moins cahoteux. Elles peuvent recevoir la plupart du temps des pneus jusqu’à 35/40 mm de largeur.

Tubeless ou chambres à air ? De plus en plus de pratiquants optent pour le tubeless, qui outre le fait de permettre d’éviter les risques de crevaisons par pincement, très nombreux dans cette pratique, autorise de baisser la pression, élément encore et toujours source de confort sur chemins techniques.

La pratique du Gravel rime très souvent avec « longs trips ». Les fabricants équipent donc d’origine les vélos gravel de nombreux trous filtés pour permettre à l’utilisateur final de fixer porte-bagages, garde-boue et sacoches….

Question matériaux, le choix du cadre et des différents éléments est très vaste, aluminium, acier, titane ou encore carbone. Tout est une question de pratique (sport, vitesse, technique) et de prix bien entendu.

Suivre la trace…

Le développement du GPS est intimement lié à celui du gravel et du bikepacking.

Suivre une trace c’est une invitation à l’exploration, à la découverte de nouveaux chemins.
Suivre une trace c’est aussi une invitation à devenir soi-même traceur, à se réapproprier son territoire, en l’explorant dans ses recoins et sur une étendue bien plus grande.

Sans trace, on a tendance à toujours répéter les mêmes parcours, sans oublier que sur de longues sorties « sauvages » et même si on l’a étudiée avant le départ, la mémoire peut nous faire défaut.
La trace est notre amie, notre copilote au bon cœur qui nous gardera toujours à bonne distance l’asphalte.

Mais parce que le traceur a une responsabilité en entraînant des cyclistes sur ses pas, les traces compilées ci-dessous sont 100% testées et approuvées. Alors ENJOY !

100%

100% testé et approuvé

Home made

Issues de même propres sorties ou de celles des copains, toutes les traces sont modifiables et ne doivent être qu’une base à vos propres choix de routes.

Gravel friendly

Toutes les traces sont adaptées à des sorties en vélo Gravel, pas trop de route, pas trop de chemin cassant, un max de nature.

GPX friendly

Toutes les traces sont au format GPX et donc exploitables dans votre GPS ou smartphone preféré.

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Trace N°1

La Baule – Trigniac
54 km

Détails

Fichier GPX

Envie de partager ?

Vous roulez ou connaissez de belles sorties à faire dans le coin de la presqu’ile Guérandaise ?
Vous souhaitez partager vos pépites avec la communauté des graveleux ?

Envoyez moi votre fichier GPX et qui sait il pourrait se retrouver très rapidement 🙂

Messagerie

15 + 3 =